L'implantation embryonnaire dépendra du bon équilibre et de la coordination entre les médiateurs neuro-endocriniens et métaboliques
Lorsque nous parlons de dialogue materno-embryonnaire, nous nous référons aux correspondances qui sont établies au tout début de la grossesse, principalement lors de l'implantation.
Ces messages sont complexes, tout comme dans la vie, où se mêlent médiateurs neuro-endocriniens, métaboliques et immunologiques. Un équilibre et une coordination corrects dépendront du fait que la mère autorise ou non l’implantation. C'est ce que nous appelons “tolérance maternelle”.
Parfois, les messages émis par l'embryon ne sont pas les bons, comme ce serait le cas dans des messages émis par des embryons anormaux. Dans cette situation, la réponse maternelle logique est celle de ne pas permettre l'implantation d'embryons anormaux.
Le problème apparaît lorsque la réponse maternelle continue d'être anormale, malgré l'envoi de messages corrects par l'embryon.
Aujourd'hui, nous étudions et examinons ces médiateurs complexes impliqués, ainsi que leurs interactions, en identifiant des réponses anormales ou une prédisposition singulière au processus normal d'implantation et de tolérance.
Cette étude est complexe, individualisée et cherche à justifier l’erreur dans le dialogue materno-embryonnaire. Les problèmes pouvant être très variés, les stratégies thérapeutiques seront très différentes d’un patient à l’autre.
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